Tout commence à Alep en 2012, avant le déclenchement de la guerre qui a fait rage de 2013 à 2019. Des signaux « faibles » inquiètent les autorités russes. C’est pour cette raison que le Kremlin dépêche une petite unité de renseignement des Spetsnaz sur place. Leur mission est de découvrir qui finance les nouveaux « cadres » de l’État islamique qui, dans l’ombre, préparent des vagues d’attentats en Europe.
Le roman explore principalement deux thèmes : la vengeance et les dessous des cartes. L’auteur crée une ambiance qui incite à la réflexion sur les enjeux cachés. Sans remettre en question la réalité des événements ni minimiser l’implication des différents acteurs, il propose une réalité alternative sur les commanditaires des attentats de Bruxelles en 2016, mettant en lumière des opérations sous « faux pavillon ».
Le récit, centré sur la vengeance, traverse tous les intérêts et camps, causant des ravages à travers ses différentes facettes. Cette notion est explorée de manière nuancée, se démarquant du manichéisme habituel des récits de fiction.
Le mot de l’auteur
J’ai une affection particulière pour le romansà clef. J’aime le lire et y apprendre le dessous des cartes. J’aime cette manière d’explorer la réalité par la fiction, surtout dans les grandes affaires criminelles où les complots vont bon train parce que souvent, la vérité est sordide, inavouable voire minable.
Alors quand je me mets à écrire ce genre de littérature, pensez si je prends mon pied.
Les mauvaises langues vous diront que tout ceci n’est que mensonge, élucubrations et fantasmes. Peut-être ! Mais si la fiction permet de débattre sans heurter, sans créer un nouveau conflit sur des plaies parfois ma refermées, alors tant mieux.
Pour Opération Guayota, je me suis inspiré d’écrits très sérieux sur le sujet ainsi que de nombreuses heures de conversation avec des professionnels de la chose.
Ce livre est dédié aux victimes du terrorisme en général et à celles de Bruxelles et de Paris, en particulier.